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Astérix et le domaine des dieux

Publié le 13/12/2014 à 23:35 par mariusjouanny Tags : astier asterix clichy

 

Comme Ferri et Conrad l’an dernier, Astier et Clichy avait fort à faire avec la sortie de leur film d’animation « Le Domaine des Dieux ». Car si les derniers albums d’Astérix scénarisés et dessinés par Uderzo n’était pas folichon, voir même assez médiocre pour « Le ciel lui tombe sur la tête », les deux derniers films Astérix était des navets monumentaux, une synthèse de ce que la comédie française pouvait faire de pire. Le pari pour les deux hommes était donc de redorer le blason d’une série qui n’avait pas plu au cinéma depuis 2002 avec Mission Cléopâtre. Pari réussit ?

 

Reprenant l’album éponyme, le film met donc notre irréductible village de gaulois face à un problème de grande envergure : l’appât du gain. Car si dans un premier temps Astérix et Obélix vont tout faire pour empêcher la déforestation à proximité de leur village par les romains, c’est les habitants de leur village, progressivement attiré par le mode de vie romain, qui vont leur causer le plus de soucis. Ce qui intéressait Astier dans « le Domaine des Dieux », c’est la véritable mise en danger des personnages. Car s’il aime aussi les albums d’Astérix donnant dans la bonne humeur, comme » Astérix en Hispanie » qu’on lui avait proposé d’adapter au départ, ses préférés ont toujours été les épisodes, plus angoissants, où les héros font face à une vraie menace. Le récit va donc tout faire pour que nos valeureux gaulois se retrouvent sans échappatoire, avant un Deus Ex Machina final des plus réjouissants.

 

Au-delà d’un scénario bien construit et prenant, le film nous apporte un humour inattendu, et c’est là qu’on reconnaît la patte d’Alexandre Astier. Laissant de côté la plupart des références et autres calembours de Goscinny, il impose ses propres gags et ses propres références. Les puristes vont sans doute râler, mais ce n’est sûrement pas plus mal, bien au contraire. Car comment justifier la plus-value d’une adaptation au cinéma si ce n’est en modernisant l’humour d’Astérix, sans le dénaturer ? On a ainsi droit aux propos hilarants du chef des esclaves, toujours prêt à contester ce qu’on lui demande tout en faisant preuve d’une lucidité complètement décalée. Il y a aussi de nombreuses références plus ou moins actuels du « Vous ne passerez pas ! » au « Je vous ai compris ! ». Au final, si l’humour est redoutablement efficace, il porte plus à sourire qu’à véritablement d’esclaffer, et on aurait pu s’attendre à une plus franche rigolade.

 

 

Astier et Clichy, loin de bouleverser la série « Astérix », la respectent tout en la modernisant en lui offrant une touche personnelle vraiment appréciable, et c’est déjà un sacré pas en avant par rapport aux précédents films. L’animation est d’ailleurs bien plus qu’honnête, et peur facilement rivaliser avec les maîtres du genre comme Pixar. Et dieu sait que ce n’était pas gagné, de transposer l’univers de Goscinny et Uderzo en image de synthèse…